vendredi 25 mai 2012

Catholiques contre Hollande - nos erreurs

Maintenant que l’Election est passée, je peux vous le dire. La mobilisation catholique contre Hollande me semble entachée de trois erreurs, jusque sur ce blog, et voici lesquelles :
La question sociale est désertée
J’ai même lu que cet aspect des choses devait passer… après la famille. Mais c’est justement de «la famille» que se préoccupent les électeurs qui se demandent comment préserver le niveau de vie des leurs (nourriture, soins, logement), surtout quand c’est déjà chiche et qu’on entrevoit la dégradation. L’Homme ne vit pas que de pain – tout de même: il tient à son quignon.
Sont tenues pour communes des idées qui ne le sont pas
Si la question précédente est évincée c’est peut-être parce qu’on ne peut pas être de gauche, c’est entendu. C’est entendu? Oui, entendu et dit et lu et écrit… dans un certain milieu.

De même qu’il est «entendu» (à l’envie) que les prestations sociales sont de l’assistanat, que la fonction publique ne produit rien (au mieux), etc – je caricature à peine.

Bref: une vulgate qui laisse de coté toute personne ne l’ayant pas préalablement ingérée/digérée. Avec de telles restrictions de départ, on ne s’adresse… qu’à soi-même. C’est le contraire de l’esprit missionnaire.
La question écologique est balayée
Elle était à la mode il y a cinq ans – la crise aidant elle a disparu, comme un caprice qui ne serait plus de propos. C’est pourtant fondamentale: le mode de vie actuel repose sur la consommation massive d’énergie fossile non renouvelable. Or de plus en plus de peuples y accèdent: on va à la pénurie et on y va de plus en plus vite – et le pétrole montera à 500 dollars et plus du baril. Le caprice de riche? C’est justement de ne pas s’en pré/occuper.

Il y a aussi l’eau, les métaux rares, les terres arables, les paysages, la biodiversité. Créatures adorant leur Créateur, les chrétiens ne devraient pas négliger Sa Création.
Se conforter/se confronter ?
Poser les problèmes ne suffit certes pas trouver les solutions – mais ne pas les poser… encore moins. Il faut savoir si l’on souhaite se conforter en un discours communautariste («les cathos parlent aux cathos») ou se confronter aux questions de la Nation (telle qu’elle est en 2012).

45 commentaires:

  1. Cher Webmestre,

    Comme vous avez raison, sur presque tout!

    Cette cabale antihollande n'a pas fait de bien aux catholiques ni à ce blog, Si elle a multiplié le nombre de ses commentateurs.

    Solitaire par marginalisation forcée, je me dis antifamilialiste, mais je sais que je ne le suis que parce que la famille aime à vivre en circuit fermé, en maison close, j'ose le jeu de mots. Pour que la question sociale soit ordonnée à la question familiale, il faudrait que la famille ne se perçoive pas seulement, mais se vive réellement comme cellule de base de la société, ordonnée à celle-ci et non pas autocéphale. Cela paraît un rêve, mais vous avez raison de le faire.

    L'a priori serait que les chrétiens devraient être de droite, il n'y aurait pas d'alternative. La "pensée unique" qu'on dénonçait naguère a resserré son étau en refus technocratique de l'alternative. Et l'on en arrive à des aberrations telles qu'une volonté politique affichée de lutter contre le chômage tout en réduisant le nombre de fonctionnaires, alors que la seconde mesure invalide la première, sauf si on nous dit quel maillon de la chaîne il nous manque. Mais on n'enchaîne même pas, on ne concatène pas ces deux arguments.

    La vogue écologique en 2007 promettait d'être un effet de mode. Elle a pu passer pour une idolâtrie de la terre ou un accès de désespérance, où l'homme ne croyait plus en son génie pour trouver une alternative à sa façon de tirer profit de la terre. Depuis la réunion oecuménique de bâle qui doit dater de 1988, l'Eglise s'est engagée dans "la sauvegarde de la création, que l'homme doit gérer et aimer en bon et fidèle intendant." La sémantique fait beaucoup contre les causes que les mots doivent défendre. L'écologie politique n'aurait pas dû parler de "décroissance", car elle se plaçait dans une posture de rétrogradation civilisationnelle, qui pouvait passer pour suicidaire. A la crainte qu'on ne soit suicidaire, est venue s'ajouter une impression de cynisme. Un "caprice de riche" semblait interdire aux pays émergents d'imiter leur modèle de développement. Or cette interdiction ne s'accompagnait pas d'un changement de braquet. Le message pouvait donc être compris comme:

    "Restez pauvres puisque nous nous sommes mal enrichis, mais souffrez que nous ne renoncions pas à notre confort et à nos richesses, nous nous y sommes trop habitués."

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  2. Désolé webmestre vous caricaturez !
    Certes les caricatures existent mais n'en faites pas le tout . Peut être votre échantillon d'étude est-il biaisé et caricatural ? Alors prenez un autre échantillon .
    Bien sur l'économie est capitale mais elle ne saurait se dissocier de la famille , de l'identité , de la culture, du respect de la réalité du peuple fait de familles , de communautés et d'individus appelés à la liberté et non à l'assistanat infantilisant .

    La nation en 2012 est dans une grande confusion délibérément entretenue résultant de décennies de propagandes médiatiques.

    Certainement il y a un réel effort pédagogique à effectuer mais il faut , en même temps , absolument avoir un regard critique et réaliste sur l'état des lieux

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    1. Votre réponse démontre bien en effet que l'abbé de T. ne caricature pas, puisque vous répétez ce qu'il dénonce...

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    2. Mais ce billet n'est pas de l'abbé ! C'est le webmestre qui signe.

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  3. Bonjour,

    Je trouve très courageux de votre part de dresser cet inventaire des raisons profondes qui ont animé les semeurs de trouble au sein de la communauté catholique .....

    http://souffrancesethandicaps.blogspot.fr/2012/05/abstention-du-second-tour.html

    Bonne journée.

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  4. Oui, mais ce n'est pas parce que la question sociale a été écartée beaucoup trop par les catholiques lors de la campagne électorale, et aussi le reste du temps, monopolisée qu'elle est pas le mono-discours d'une frange de catholiques qui ont capté pour eux seuls la question en interdisant aux autres de s'en approcher, surs de détenir la vérité, que ce qui peut être reproché aux idées que veut appliquer le bord politique du président qui vient être élu cesse d'exister.

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  5. Enfin un discours qui refuse le manichéisme.
    Car à la lecture de certains blogs on se demande si pour être un bon catholique il faut être de droite, libéral en économie et social.
    Rassurez-vous je ne suis pas de gauche, non plus. Mais je trouve que les catholiques "tradis" ou "classiques" ont oublié la grand pensée des catholiques sociaux du XIXe siècle qui étaient pourtant tous des royalistes.
    Merci monsieur l'abbé pour ce billet rafraîchissant.

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  6. Cher Webmestre,
    Les points que vous avancez me semblent tout à fait judicieux. « Les cathos parlent aux cathos ». Ils ont tendance à s’enfermer dans leur problématique réduite effectivement à la famille et aux points non négociables. Sortis de là, pas grand-chose ! On peut faire l’autruche. Non seulement ça ne fera rien avancer mais en plus on donne au camp adverse, le bâton pour se faire battre. Vous effleurez le problème économique, mais il est primordial au niveau d’une société ! Ceux qui détiennent l’économie ont le pouvoir sur le politique. C’est le scénario actuel. Il faut prendre du recul et voir les choses amplement et non de manière restreinte. L’Europe a vendu son âme au pouvoir monétaire.
    L’écologie, ou plutôt le non respect de la nature n’est qu’une conséquence de cela ! Le profit immédiat sans limite pour un nombre de plus en plus restreint d’individus, voilà ce que nous vivons. Le respect de la vie « sous toutes ses formes » (pas seulement humaine !!) et pour l’amour de Dieu » voilà ce qui est vraiment Chrétien. On en est loin, très loin, mais allons d’abord à la racine des choses ! Examinons le problème dans son ensemble et non pas en kit !! Le monde ce n’est pas IKEA !
    L’Abbé déplore le nivellement idéologique sorti de V.II. Il a raison mais ce nivellement existe dans notre société ! Identique ! Tout se vaut ! Ceux qui sont dans l’éducation nationale sont les mieux informés pour voir comment on forme la nouvelle génération. Il ya une volonté de destruction de la civilisation Chrétienne. Tout est lié. Le pouvoir monétaire, le pouvoir idéologique, politique. Le problème est Européen, mondial même. La planète entière est dans la même galère.
    Ce n’est pas pour cela que l’on n’arrivera pas à résoudre le problème français. Par contre notre problématique n’est pas « soluble » dans le social. Elle va bien au delà, sinon ce n’est que du colmatage !! C’est pourquoi la gauche ment. Il faudra changer la constitution européenne ou la quitter…Retrouver nos racines chrétiennes en le criant haut et fort…On en est loin, peut-être pas si loin que cela…
    Benoîte
    ,

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  7. Si le socialisme trouve ses partisans jusqu'à sur un blog tradi aujourd'hui, on ne sait vraiment plus où se tourner pour échapper à l'hollandolâtrie générale !
    Heureusement que nous avons encore les media européens (The Economist, Daily Telegraph, El Mundo, ABC, der FAZ..) ou américains (Wall Street Journal par example, n'en déplaise au gauchisme ambiant) pour lire quelque analyse de bon sens.

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    1. Mouahaha. Le socialisme ? Non, c'est au moins le communisme, les bolcheviks qui sévissent sur ce blog. Tous aux abris ! Tous en Suisse ! Les chars de l'Armée rouge vont bientôt défiler sur les Champs !

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    2. Cher anonyme de 16H09 - à qui s'adresse votre "le socialisme trouve ses partisans"? A moi, qui ait écrit ce texte? Dans ce cas ce serait une extraordinaire confirmation de ce que je tends à constater: que lorsque l'on dit 'social', les types entendent 'donc socialiste'.

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  8. Méditez, les disserteurs , plus ou moins inflationistes , sur la sentence de St Paul : "celui qui ne travaille pas qu'il ne mange pas non plus".
    Ceux qui ont l'art de faire compliqué quand on peut faire simple vont nous expliquer comment on peut distribuer des allocations à la terre entière, au sens strict , quand on a une économie exsangue du fait d'une concurence internationale "sauvage" et "sans entrave" qui fait que l'on ne travaille pas et que l'on vit à crédit .

    Nos créanciers, que l'on aimerait bien connaitre, nous tiennent et nous gouvernent et nous ne sommes plus libres d'autant que ceux qui nous vendent et profitent de la vente étaient les mêmes , de "gauche" ou de "droite" libérale , qui voulaient faire table rase du passé et de ce qu'il en reste au présent, table rase des familles avec leur mémoire et leurs généalogies , table rase des paysans et de leur terre, des artisants et des indépendants et de l'Eglise.

    Je suis assez surpris de trouver ce genre d'article sans plus d'analyse .Comme s'il n'était pas évident que Mr Hollande et sa bande était incompatibles avec la foi catholique et la raison . En tous cas selon le torrentiel Julien il y aurait un doute . On croirait entendre l'épiscopat parisien et son catholicisme dépressif et hypochondriaque .

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  9. Anonyme

    La choserie nous perdra et elle n'épargne pas la nébuleuse "traditionaliste" où l'on trouve des étatistes jacobins ex royalistes national-catholiques idéologiques transformant le Roi et la Nation en quasi divinité et même certains de ceux-là regardent avec une envie gourmande voir concupiscente la belle théocratie musulmane et l'islamisation de l'europe impie est presque une "divine surprise".

    Cela a le mérite d'être simple l'Etat divin s'occupe de nous ayons confiance . Il nous borde le soir avant de dormir et pense pour nous....Bonsoir .

    Le simplisme s'entend ici lorsque on oppose au socialisme immédiatement le libéralisme de façon dialectique . Or dans la réalité les 2 sont toujours mélés et les socialistes sont des libéraux comme les autres voir pires car libéraux honteux et gardiens d'une pseudo-morale, ersatz de religion, séculière et tyranique.

    La pensée chrétienne et réaliste n'est pas un système idéal pour une société idéale socialiste....

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  10. A Hermenéas,

    Je rigole à l'idée que, pour vous, je suis l'emblème d'un catholicisme dépressif (type archevêché de Paris): il appréciera de trouver en moi un représentant, mais je crois que je vais décliner, car je n'apprécie pas son catho-conservatisme. On dit que les conservateurs ont un balai coincé quelque part ; mais les conservateurs sont rarement dépressifs. Le mépris de "l'assistanat" procède en grande partie du discrédit jeté sur les dépressifs par ceux qui n'ont jamais traversé de dépressions, ni d'épreuves similaires.

    J'enregistre également que, contre la dialectique socialisme-libéralisme, vous vous définissez comme un réaliste. Qu'est-ce que le réalisme? Vous fournissez des éléments de réponse, que je m'en vais examiner avec vous tout à l'heure. Mais je vous donne acte, pour commencer, que les socialistes sont des libéraux pires que les autres, car des "libéraux honteux", donc inaccessibles au repentir, le repentir ne naît pas de la honte.

    La croissance invoquée par Hollande consiste dans la relance (sic) de l'idée de la mutualisation des dettes aux fins de grands travaux, auxquels je doute que ne soient associées les TPE du BTP. Bref, la croissance eurolandaise consiste à faire de l'endettement à grande échelle, en resserrant l'étau européen, car nous ne serons pas seulement unis par des normes techniques, administratives et monétaires, nous aurons contracté des dettes souveraines en commun, ce qui nous imposera une homogénéité budgétaire, financière, et conduira à mettre au même étiage nos niveaux de vie, en appauvrissant les pays qui se croient encore riches et à couvert, ce dont l'Allemagne, lucidement, ne veut pas, car elle aa déjà consenti assez de sacrifices pour sa réunification.

    Vous donnez d'abord un coup de pied de l'âne contre l'assistanat en rappelant la phrase de Saint-Paul:
    "Celui qui ne travaille pas, qu'il ne mange pas non plus".
    Mais, à raison, vous prévenez l'objection de quiconque aimerait bien travailler, mais ne le peut pas, en reconnaissant que c'est difficile "quand on a une économie exsangue du fait d'une concurence internationale "sauvage." Sauvage et dogmatique. Comme vous n'êtes pas libéral, vous me permettrez bien d'ajouter "dogmatique" et de souhaiter avec vous qu'on nous présente nos créanciers.

    L'alternance ne crée pas une alternative. L'alternance, c'est que "la main invisible du marché" ne décide pas seulement qui est solvable, mais mène sa politique de l'offre. Le signe que fait Hollande en direction des marchés est d'aller puiser un peu plus dans les réserves européennes et de continuer cette course folle à la production au plus bas coût et à la consommation à crédit sur le dos de ceux qui s'en sortent. Sarkozy aurait voulu qu'on fasse une pause pour apurer notre dette, et nous imposer une cure d'austérité en tondant notre "modèle social". Le réalisme, si je vous suis, serait de revenir à la politique de la demande. Pour ce faire, il faudrait, à la fois l'identifier, et ne pas grever les entreprises qui se proposent de la satisfaire. A ce compte, on recréerait de l'emploi, ce qui n'est pas incompatible avec un redéploiement des services publics, car il faut -Hollande a raison- une augmentation de personnel dans la police, la Justice, l'education et la santé. Le redéploiement serait possible en n'aggravant pas ou en donnant une colonne vertébrale à la décentralisation, ce qui conduirait à réaffecter une grande partie des personnels de la fonction Publique territoriale à se mettre au service des entreprises, et non à leur mettre des bâtons dans les roues. Si vous êtes de ce réalisme-là, j'en suis!

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  11. Merci pour l'effort d'intelligence Julien .

    C'est rare , cela fait du bien et cela repose au milieu du brouhaha de l'information-désinformation-abrutissement des peuples sans Pasteurs , sans foi et sans espérance , devenant la proie de tous les affairistes marchands d'illusion.

    Hollande , et c'est impardonnable, est l'un de ces marchands d'illusion qui parle de croissance et de services publics, comme on chante une contine à des enfants le soir, sans vouloir prendre les moyens de cette croissance pour endormir un peuple et des personnes ,des familles , appelées à la liberté dans la vérité ,et pour mieux l'asservir et assoir son pouvoir et celui de ses comparses .

    Demandez à Monsieur Hollande , ondulant et glissant comme une anguille , qui sera, qui est dés à présent, détenteur de notre dette et donc qui nous dirige !

    Il y a , ici comme ailleurs , ambiguité sur le mot libéral dont le sens courant ambigue est la face souriante et publicitaire d'un nouveau totalitarisme dont Obama est l'une des "icones" financé et soutenu par de grands financiers tel G.Soros(dont la biographie est tout un programme).
    Je crois que "liberal-fascism" de Jonah Goldberg décrit bien ce nouveau totalitarisme .
    Obama est une référence pour toute la gauche française .
    Tout ces gens donc "de gauche" , comme Obama et Soros ,comme Atali sont des "libéraux" forcenés comme un bon moyen d'asservir les peuples et d'instaurer un gouvernement mondial sans visage....

    En tant que chrétien et réaliste, c'est à dire attaché à la vérité comme adéquation au Réel, nous sommes , je suis ,appelé à la LIBERTE en atteignant par la grace et les oeuvres ma finalité , mon accomplissement c'est à dire ma perfection et mon bien, autant que possible ....Donc pas "libéral" mais pour la liberté

    Concernant l'évéché de Paris et l'Eglise de France, c'est un autre sujet mais non sans relation avec l'évolution de notre société . Je ne vois absolument pas de catho-conservatisme mais plutot une destruction insidieuse mais persévérante des fondements de l'Eglise et une soumission au pouvoirs en place et donc un catholicisme franco-parisien qui est transformé en auxiliaire du social-libéralisme et de l'asservissement des peuples .
    Comment expliquer autrement une certaine et très nette complaisance épiscopale pour un multiculturalisme-islamisation massif et destructeur ?
    Il semblerait à ce propos que certains épiscopes aient délibéremment décidés de se passer de prêtres et ainsi transformer l'Eglise en une grande ONG en détruisant son caractère sacramentel et la succession apostolique, dc l'Eglise Mater et Magistra.....

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  12. J'ai voté Bayrou au premier tour et Hollande au second.

    Je ferai pareil aux législatives MODEM puis PS.

    Cessez donc votre équation : caho = droite.

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    1. Catho voter PS ?!!?
      Quid des avortoires de M.Hollande projetés pour tous les hôpitaux ? Quid du mariage homo ? De la disparition 'promise' du quotient familial ? De l'école à la dérive entre la propagande marxiste et la permissivité sans colonne vertébrale - le sexe obligatoire avec le pass contraception (et je suis personellement partisan de la contraception dans le couple), les filmettes baiser à la lune, les textes de plus en plus orientés comme Liaisons dangeureuses ou Sagan 'Bonjour tristesse' pour les lycéens pour pousser les jeunes vers la conso sexo bobo et très très loin de la culture classique.
      Sans parler de la conception utopique de l'économie sans considérer l'impact des mesures envisagées etc etc, on peut donner les exemples si demande.

      Comment peut-on être socialiste ? la question à se poser par tout catholique

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    2. A rajouter l'euthanasie à ce triste récapitulatif des initiatives malheureuses de la gauche.

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  13. Anonyme 26/05 17;25

    Personnellement je ne cesserai rien ne vous en déplaise .
    Ensuite il n'y a pas d'équation . En tous cas pas celle la car l'enseignement catholique traditionnel est plus intelligent.
    Je pense que l'on sait bien , et depuis longtemps , ici qu'il y a toutes sortes de "catho"(comme vous dites si mal).....Dieu reconnaitra les siens . Il y a même des "cathos" qui n'ont pas la foi , qui croient en la réincarnation, qui croient que les poules auront des dents et que l'on rasera gratis grace au socialisme international dans le meilleur des mondes ....
    Mais il n'y a qu'un seul catholicisme

    Chacun sa religion . Le socialisme est une nouvelle version des religions antiques où l'on vénère l'Etat-César qui promet du pain et des jeux pour que le peuple se tienne tranquille.
    Vous faites bien ce que vous voulez Monsieur l'anonyme mais vous n'êtes pas le pape que je sache et vous ne représentez que vous même . Benoit XVI avait parlé de points non négociables et Mr Hollande s'y oppose frontalement point par point.

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    1. Je pense qu'en ce moment le pape doit avoir bien d'autres soucis à régler avec toutes les afaires pas nettes du Vatican, de ses finances et de moeurs qui y règnent. En effet, tout se tient. J'aime mieux un état gouverné par Holande que par la camarilla vaticane.

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    2. Votre réflexion sur la "camarilla vaticane" laisse pointer le bout de votre nez et montre à quel point vous êtes un bon catholique autoproclamé qui en plus prétendez dire ce que devrait être le vote catholique, ou ce qu'il ne devrait pas être , en vous posant , de fait , en exemple .
      Merci , donc , de clarifier involontairement la situation et de montrer que "le Monde" ou France Télévision , les nouvelles versions de "radio Paris" , sont pour vous la vrai "Bible" et que vous répétez et amplifiez et déformez la rumeur dont vous ne connaissez rien du fondement réel .

      Non seulement vous mélangez tout pour jeter le discrédit de façon générale mais en plus vous êtes complètement à coté du sujet qui est celui de l'élection en France et du vote catholique en cohérence avec l'enseignement chrétien catholique.

      Apparemment l'enseignement des Evangiles et de la Tradition catholique vous importe peu d'où le coup de pied de l'âne biaiseux que vous essayez.

      Benoit XVI fait son "travail" de Pape ! Merci pour lui et ne demande pas votre avis.
      Les catholiques qui ont reçu un enseignement catholique savent , eux , que "le Royaume des Cieux souffre violence" et que "là où est le corps sont les vautours" et que rien ne doit nous troubler car "Dieu seul suffit" selon les mots de Thérèse d'Avila

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  14. Hermeneias, quelle bonne idée de citer "celui qui ne travaille pas, qu'il ne mange pas non plus". N'est-ce pas une condamnation des rentiers et du prêt à intérêt?

    Je suis étonné que parmi les péchés qui crient contre le ciel, certains catholiques n'en retiennent que deux et oublient l'oppression du pauvre et le non paiement.du juste salaire.

    Gerald

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  15. Cher ΕΡΜΗΝΕΙΑΣ,
    Je suis heureusement surprise de lire votre point de vue sur G.Soros, sur Obama et sur le gouvernement mondial. C’est exactement ce que j’essaye de faire passer, mais sans succès, sur ce blog.
    A ce sujet, je vous conseille vivement de visionner la vidéo suivante, sur youtube :
    ‪L'État et les banques, les dessous d'un hold-up historique» par Myret Zaki et Etienne Chouard . Surtout la première partie : Très instructif et fait froid dans le dos ! On est pas obligé de partager la solution proposée par E. Chouard, mais en revanche les informations divulguées par ces deux personnes sont très importantes car la réalité, « c’est ça » et rien d’autre ! Ne vous gênez pour commenter ! (merci à l’avance)
    Au sujet de « l’explosion » citée en commentaire de l’autre billet, je voulais dire : explosion de l’enseignement conciliaire dans les séminaires, rien d’autre. Comme je dois mal m’exprimer !
    Benoîte

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    1. Merci Benoite mais je n'ai pas vu le lien dont vous parlez pour une video sur youtube .

      Le sujet est pourtant primordial de notre liberté économique, politique et morale et donc culturelle et religieuse . L'euthanasie, l'avortement , l'homosexualité ne sont que la partie émergée de l'iceberg d'une lutte à mort contre une civilisation profondément façonnée par la raison naturelle et le christianisme .
      Pour réussir l'entreprise de destruction il faut tenir en même temps l'économie , l'enseignement ,les médias et controler les politiques derrière la scène et l'apparence de la démocratie .
      Les communistes et socialistes à l'ancienne , à la soviétique, ont compris la leçon de l'histoire et ils sont maintenant , comme les chinois , capitalistes et comme Obama, Soros , Attali....ils sont gramscistes(disciples de Gramsci ,communiste italien )ou "liberal-fascists".

      Tous ces gens soutiennent , envers et contre tout , les gouvernements supra-nationaux non élus et, en même temps , un endettement toujours plus important sous prétexte de politique-assistanat pour acheter un électorat subventionné qui leur assure l'élection et pour rendre les peuples autrefois libres asservis ,débiteurs et soumis à des pays à faible coûts de production avec lesquels travaillent de grosses multinationales .

      La gauche étatiste et internationaliste qui a toujours prétendu tel un ersatz , caricature , de religion séculière faire le bonheur des peuples c'est donc "convertie" au libéralisme.
      Ce n'est pas un hasard si les "liberals" aux USA désigne la gauche.

      Seuls ceux qui veulent ne pas voir ou les activistes déguisés en catholique peuvent prétendre ne pas voir les danses du ventre et mots creux et mensonges de Hollande après qqes jours au pouvoir.
      La croissance sans travail et en augmentant la dette avec plus de social !!!??? Là il faut m'expliquer ou me donner des lunettes teintes en rose ou des substances euphorisantes

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    2. Mille merci Benoîte, pour l'info. sur la vidéo de la conférence, j'ai commencé à la visionner, c'est capital. Je vous signale que Myret Zaki, va passer en direct, sur Radio Courtoisie, ce soir mardi 29 Mai, à 21h30. Sur Paris, c'est 95.6, sinon vous pouvez écouter sur internet, grâce au site de la radio, http://www.radiocourtoisie.net/tempo/
      Si toutefois, vous la ratez en direct, vous pourrez encore l'écouter en podcast, et même sur le site des patrons de la tranche horaire, ça s'appelle je crois "La vieille Europe". Dernière chose, vous pouvez même appeler en cours d'émission pour poser une question.
      Bien à vous,

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  16. Merci cher Webmaster pour ce billet percutant et bien senti.
    En effet, la question sociale n'a pas bonne presse dans le tradiland, c'est un gros mot...un peu comme SMIC,RSA,CMU car c'est bien connu avec 474 euros par mois on devient un assisté qui vit aussi bien que Mme Bétencourt, c'est bien connu!
    Je suis souvent consterné lorsque j'entends des petits bigots de la finance qui s'étranglent parce qu'ils paient, selon eux, trop d'impôts mais qui n'ont aucune compassions avec ces millions de français qui galèrent chaque jours avec un salaire de misère ou avec une allocation qui n'atteint même pas le seuil de pauvreté.
    mais il y a toujours des réalistes pour traiter de socialistes ou de communistes ceux qui s'étonnent que les classes populaires ne soient pas des inconditionnelles du système libéral!
    Mais il et vrai lorsqu'on sort de la messe de St Eugène ou de St Nic on remarque une majorité de fidèles bien éloignés de la vie de nombre de nos concitoyens..oups encore un gros mot!
    Un stage de six mois en usine, obligatoire, pour tous les séminaristes, remettrait pas mal de choses à leur juste place et favoriserait des sermons un peu plus incarnés lorsque messieurs les curés parlent de la vie sociale.

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    1. Que de bonnes paroles et bons sentiments lacrymogènes propres à faire pleurer dans les chaumières socio-"catholiques" et utilisées par les socialo-libéraux pour paver le chemin de la servitude.

      Le corollaire et la conséquence indiscutable de l'enseignement chrétien c'est la dignité de la liberté de choix personnel incompatible avec un système d'assistanat servitude .
      Et si l'on essaye de comprendre le plus intelligemment possible , évidemment, la sentence de St Paul "celui qui ne travaille pas qu'il ne mange pas non plus" en l'appliquant non seulement à l'individu qui ne veut pas travailler alors qu'il pourrait mais aussi à la société , on rejoint la droite raison qui voit clairement que sans travail une société ne peut pas "manger", ni raser gratis longtemps , ni verser des allocations de toutes sortes longtemps....Mais les cyniques(affairistes et politiques démogogues) et benêts ou profiteurs s'accordent pour dire pourvu que ça dure tout en abdiquant leur liberté de penser et en acceptant la servitude contre une gamelle avec une mauvaise pitance .
      Qui pourra nier que dans notre grande et magnifique société au ciel rose , les médias pensent pour nous et nous donnent la nouvelle version du permis et du défendu , du bien et du mal.

      Non merci aux joueurs de flute et à leurs "bonnes intentions"

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    2. "celui qui ne travaille pas qu'il ne mange pas non plus"

      Je suis d'accord avec cette formule, mais encore faut-il pouvoir trouver du travail.

      A notre époque, et vu le grand nombre de gens au chômage, cela devient de plus en plus difficile.

      Si des gens ne trouvent pas de travail il faut bien qu'ils mangent, ce n'est pas la faute des chômeurs s'ils n'ont pas de travail.

      Je ne connais rien de plus triste que d'être au chômage et de rester inactif devant ses enfants.

      Alors oui à la solidarité, c'est notre devoir de chrétiens d'aider nos frères chômeurs. Et s'il y a quelques abus (rarissimes au demeurant) peu importe : nous devons nous aider les uns les autres.

      Après 45 années de travail, je suis pensionné. Je ne me plains pas car je perçois un revenu que beaucoup d'actifs pourraient m'envier. Mais, Seigneur, que c'est dur de se retrouver du jour au lendemain inactif, sans occupations, sans relations de travail. Alors je pense à mes frères chômeurs qui sont sans occupation et avec un très faible revenu.

      Je n'arrive pas à vivre sans activité réelle. Certes il y a bien le bénévolat, mais ce n'est pas comme une véritable activité économique où l'on produit quelque chose pour la société.

      Un de mes amis africain m'a dit que, dans son pays, les vieux continuaient à s'occuper, dans la mesure de leurs moyens bien sur, au sein de leur famille. Ils ne sont pas considérés comme des "inactifs".

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    3. L'école est gratuite dans ce pays. Il existe multitude d'allocations. Si l'on se retrouve au smic c'est que malheureusement, dans la plupart des cas, on n'a peut-être pas fait suffisamment honneur à ces bancs d'école bien gratuits - alors que d'autres ont ramé à la sueur de leur front, et ne sont plus au smic aujourd'hui.

      la droite : mettre les gens debout
      la gauche : les maintenir couchés

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    4. Ce que vous dites est vraiment ignoble. Quand on est étranger ou fils d'ouvrier ou d'une famille monoparentale on a moins de chances de faire de brillantes études qu'un fils d'énarque, de normalien ou de polytechnicien. Il n'y a personne pour vous aider, vous guider et vous donner le gout de l'effort.

      De surcroit les plus favorisés mettent leurs enfants dans des écoles privées payantes. Vous en connaissez beaucoup vous de fils de prolos ou de gamins de Trappes (78) à Ste Geneviève de Versailles ? Il est vrai qu'à Louis le Grand ils doivent être également rares. Et pourtant j'en connais des gamins de banlieue intelligents.

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    5. Il y en a beaucoup qui travaillent dans votre paroisse ? J'en connais, dans la mienne, ils sont entre eux, ce n'est pas la majorité, car ils se sentent un peu au dessus de la moyenne, ce n'est rien de le dire. Enfin, ils sont issus de la bonne bourgeoisie, vous comprenez...
      Les autres, ceux qui ne travaillent pas, et vivent des aides sociales, ont le temps de participer à tout, le rosaire tous les matins à 10 heures par exemple.
      Et puis la dernière catégorie, qui travaille,comme moi, modeste prolo, et qui sent passer le vent du mépris social parfois, qui a déjà entendu des propos fort peu amènes sur son travail, voire, des doutes sur la moralité de son activité professionnelle (si si, je vous promets que c'est véridique, et à plusieurs reprises en plus !).
      Le "crachage dans la soupe" des gens modestes, ça existe. Le mépris social aussi, dans les paroisses. Le reste d'une époque sans doute, avant le concile V2, celle où on trouvait des enterrements de plusieurs classes, ....
      Vous me direz, maintenant, c'est parfois un peu difficile de trouver un prêtre pour enterrer sa grand-mère, et l'on doit parfois se contenter d'une dame de bonne volonté qui vient faire des prières, comme si la famille était trop abrutie pour les faire elle-même, les prières et devait déléguer ce service à quelqu'un, au lieu de s'en occuper.

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    6. La fin des enterrements de première classe après V2?! Je crois me rappeler que YSL et Philipe Séguin n'ont pas eu à se contenter d'une dame de bonne volonté.
      Gérald

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  17. Cher Anonyme de 23h45, nous vous comprenons très bien.
    Votre ami africain a raison : en Afrique, les "vieux" sont actifs au sein de leur famille.
    En effet, ils ne considèrent pas, eux, que s'occuper de leur famille y compris les petits enfants -les garder, les occuper pendant que les parents sont aux champs ou au marché ou à la pêche- est ennuyeux, déshonorant, peu valorisant. Ils réussissent par ce moyen à faire passer des valeurs essentielles aux jeunes générations , tout un bagage : sagesse, contes, cuisine, chants, savoirs...
    Par contre, chez nous, bien peu de grands-parents et en particulier les grands-pères, sont près à s'accepter comme "bonne d'enfants" (disent-ils). Les enfants n'ont qu'à se débrouiller, comme eux-mêmes l'ont fait (parait-il) pour les faire garder.
    Les grands-parents actuels sont issus d'une génération égoïste et individualiste ; capricieux, ils préfèrent souvent s'offrir de nombreux voyages ou croisières que de prendre leur place qui serait de rendre ainsi un grand service à leur famille. Ils préfèrent penser que c'est aux enfants de leur rendre service ou imaginer que ceux-ci ne veulent pas leur passer les petits-enfants. Ils aiment assez pleurnicher sur les valeurs qui s'en vont ou sur le fait que les petits-enfants ne pratiquent plus, n'ont plus la foi...oubliant qu'ils n'ont peut-être pas tout fait pour sauver la religion chrétienne en France, laissant s'installer et perdurer l'esprit soixante-huitard, par conformisme, démission et lâcheté (la fameuse majorité silencieuse !).
    Anonyme, vous avez eu le bonheur de travailler pendant 45 ans. Maintenant, vous dites vous-même que vous percevez un gros revenu, alors ne RÊVEZ PAS d'une activité reconnue qui soit "digne" de vous ou d'une autre société au sein de laquelle vous seriez "honoré".
    Pensez à rendre service et daignez considérer que le bénévolat, l'aide volontaire et tout service est beaucoup plus riche en générosité, en efficacité souvent, en richesse humaine, qu'une activité salariée. Ne pensez pas que rendre service n'est pas pour vous.
    Même cultiver son jardin est très intelligent si vous y mettez savoir-faire et amour. N'importe qui n'est pas capable de cultiver savamment et en plus de philosopher !
    Je dirais même que n'importe qui n'est pas capable de se mettre à cultiver dans son petit jardin diverses et interessantes variétés de fleurs ravissantes afin de pouvoir les offrir de temps en temps à sa femme ou de fleurir Jeanne dans son village. Cela demande du temps, de la patience, de la perséverance, de la science.
    Mais l'amour, c'est cela qui manque le plus.

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  18. Milord Thierry, êtes-vous là ? Allez-vous bien ?
    Rassurez-nous.
    Benoîte

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  19. Voyez-vous, Benoîte, nos pensées se sont croisées! Très touché par votre message, que je découvre à l'instant. Cette vidéo de conférence, que vous avez indiquée plus haut, est absolument géniale, vraiment quel choix judicieux de votre part.

    Quand je songe que j'écoute BFM chaque jour, en fulminant, tant je me rends bien compte que l'on nous mène en bateau, avec ces médias aux ordres. Là, cette conférence de Madame Zaki, met bien des choses au clair. Permettez-moi d'indiquer le lien complet, qui a manqué à un de nos amis métablogueurs (son post plus haut) Herméneias (bravo, pour votre écriture en caractères grecs, de son pseudo!!!!)

    http://www.youtube.com/watch?v=TLjq25_ayWM

    Une chose que j'ai oubliée de vous dire, dans mon précédent post, l'émission en direct de ce soir, repasse jeudi, même heure 21h30 mais l'intérêt du direct: on peut carrément y poser sa question personnelle ou demande d'éclaircissement, qui est transmise par le secrétariat, en live, comme l'on dit sur RC...lol!

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  20. Anonyme 29/05/2012 21:41

    Est ce que vous vous relisez ou réfléchissez à ce que vous écrivez parfois ?
    C'est surréaliste ! Vous régurgitez l'air du temps que vous avez ingurgité à l'entonnoir par gavage ...
    Comme si tous le monde devait faire polytechnique et les grandes écoles . C'est de l'égalitarisme socialisant forcené et fantasmatique/cauchemardesque .
    Bientot , si on pousse cette plate "logique" égalitaire , il va falloir raccourcir les têtes qui dépassent pour ne voir qu'une seule "tête" ....sauf que certains n'auraient plus de tête !
    Mais la folie égalisatrice et destructrice n'a pas de bornes .
    Détruisons le monde puisqu'il ne nous convient pas....On le refera en bien mieux après des millions de morts ! Voui voui .
    C'est ça , on respire .

    Bientôt on va avoir des militants du front de gauche préchant la soi-disant théologie de la libération comme la vraie doctrine .

    Bref l'intelligence et donc la sagesse chrétienne ne peuvent être égalitaire au sens d'uniformité et en Christ "Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent"

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    1. Je pense que vous feignez de ne pas compende mon propos.

      Je ne souhaite pas que "tout le monde" fasse l'X ou une autre grande école, ce serait stupide.

      Ce que je souhaite c'est que tous ceux qui en ont les capacités intellectuelles puissent préparer l'X quelle que soit leur origine sociale.

      Mon égalitarisme n'est pas un églitarisme niveleur, c'est au contraire un égalitarisme qui tend à ce que chacun puisse obtenir le meilleur de lui-même. C'est pourquoi il faut faire des efforts en faveur des enfants des milieux modestes qui n'ont pas eu la chance de naître dans un environnement cultivé et sur-privilégié. C'est pourquoi, afin de combler les inégalités sociales, je ne suis pas défavorable à ce que l'on instaure des inégalités positives en faveur de ceux qui ont eu moins de chances au départ.
      N'oubliez pas que tous les hommes sont égaux (vieille maxime évangélique reprise dans la Déclaration des droits de l'homme), mais cette éalité ne doit pas rester purement formelle ; il faut li donner un véritable contenu en faisant en sorte que tous ceux qui en ont les capacités puissent grimper sur l'échelle.
      Estimez vous normal qu'il n'y ait aucun gamin des banlieues à l'X, à l'ENA ou à l'Ecole Navale et si peu de medecins ou d'avocats ?
      Si rien n'est fait pour corriger les inégalités, alors nous nous préparons des lendemains difficiles, car les défavorisés n'accepteront pas indéfiniment de rester au bas de l'échelle sociale.
      Il me revient en mémoire un mot de Don Bosco, le célèbre éducateur du 19è siècle. Alors qu'une dame de la bonne société turinoise vitupérait devant lui les enfants délinquants des mileux populaires dont il s'occupait, il lui répondit ceci : "Signora, si je n'avais pas eu la chance d'avoir une excellente mère, je serais devenu comme eux".

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    2. Décidément vous ne comprenez même pas les phrases même que vous citez .
      La phrase de Don Bosco ne dit absolument pas que tout le monde devrait avoir les mêmes "chances" ou devraient être identiques ou qu'il faudrait une société caserne qui mette tout le monde sur la même ligne de départ pour avoir la chance d'atteindre ce qui , pour vous , semble être le graal c'est à dire la réussite sociale et la reconnaissance sonnante et trébuchante .

      On peut être capable de faire l'X et ne pas "l'avoir" pour diverses raisons et être agriculteur , artiste , prêtre , médecin ou artisan ....Et alors ?

      Don Bosco était d'un milieu très simple et il a eu une "excellente" mère et il était lui et il avait la foi ! Et oui c'est trop injuste ...Enfin selon votre vision révée ,en rose ou en noir, du monde.
      Pour que tout le monde ai les mêmes chances , il faudrait donc que tout le monde ai les mêmes parents....ou pas de parents !
      Allez en rang par deux et éducation collectiviste pour réaliser l'égalité uniformité parfaite ....

      L'activité professionnelle, et le revenu , n'est pas le tout de notre vie et de l'accomplissement individuel pour un chrétien .
      Certains X ne sont pas très fins et je connais des agriculteurs beaucoup plus sages et intelligents....Qu'est ce qui est préférable ?

      Vous le confirmez , dans une perspective marxiste nous sommes condamnés à la caserne, plutôt camp de redressement , à la haine des autres et à la haine de soi ....Parce que finalement on n'est que soi .

      Alors que tout le monde puisse avoir un revenu décent, une reconnaissance de son travail , X ou pas X , compte tenu du service rendu , de la responsabilité....

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    3. Hermeneias, vous vous excitez à caricaturer la position de Anonyme ( 0h32 ). Il ne vous parle pas de marxisme,
      il réclame la justice humaine qui consiste à donner les mêmes chances aux uns et aux autres. Qu'y trouver à redire ? C'est d'ailleurs ce que firent les écoles chrétiennes qui reçurent et reçoivent encore TOUS les enfants ( contrairement à ce qui se dit pour complaire à la pensée dominante ). Pensons par ex. au curé d'Ars tellement soucieux de l'instruction des filles, à St Vincent de Paul, aux Frères des écoles Chrétiennes, aux Pères Maristes, au Père Chevrier, à Dom Bosco, à Jeanne Jugan, aux Dominicaines enseignantes ou d'autres moins connus : Ancelles du Sacré-Coeur, Amélie Fristel, et tous les missionnaires passionnés par la Justice et l'égalité de tous les enfants de Dieu devant l'Eternel, donnant aux plus pauvres d'accéder à la connaissance, au savoir, aux études, afin de conquérir une liberté épanouissant toute leur humanité et leur permettant d'éclairer à leur tour leurs frères.
      On peut quand même reconnaître que tout-le-monde n'a pas les mêmes chances au départ. Il faut tenter de palier ces disparités, voilà tout ce que dit Anonyme. On n'a pas besoin d'être socialiste pour reconnaître ceci et remédier à cela.
      L'Eglise n'a point attendu l'idéologie marxiste-léniniste ni la bien-pensance socialisante des années 2000 pour s'y atteler.
      Je pense, Hermeneias, que comme Anonyme, vous pourrez tomber d'accord sur le beau travail d'instruction des jeunes garçons par les prêtres du Prado à Lyon au XIX, par ex.
      Eh bien, soutenons toutes ces oeuvres qui existent encore et qui ne font pas de différences entres les catégories sociales, accueillant tous les enfants. Mais bien sûr, elles ne font pas parler d'elles si bien que nous les oublions et parlons en termes politiques, c'est-à-dire malheureusement sans savoir.

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    4. Je vais clore la discussion avec vous car vous êtes enfermé dans votre logique absurde et vous ne répondez pas à ma question fondamentale :

      Estimez vous normal qu'il n'y ait aucun gamin des banlieues à l'X, à l'ENA ou à l'Ecole Navale et si peu de mèdecins ou d'avocats ?

      Bien le bonjour chez vous.

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    5. Dans l'état actuel des banlieues , oui , c'est "normal" !

      Car l'école ne fonctionne plus et le travail , le mérite et donc la réussite ont été déconsidéré par la pseudo-morale larmoyante de bons sentiments socialiste, tenant lieu de religion laique .
      J.Bosco est un contre exemple à vos thèses car il a été repéré et aidé , aussi , par un ou des prêtres bons et perspicaces .
      Et Péguy était fils d'une rempailleuse de chaises .
      Mais il est assez normal qu'il y est plus de polytechniciens dans les familles de scientifiques et plus d'agriculteurs dans les familles d'agriculteurs .

      La banlieue actuelle est une autre affaire avec un problème d'incompatibilité culturelle majeure .
      Votre égalitarisme fantasmatique socialisant et un multiculturalisme forcé et contre nature sont les causes d'une régression-déculturation accélérée

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  21. Cher Webmestre,
    Vous emblez die que le souci exclusif de défendre la famille ait fait oublier la question sociale, et l’écologie à certains.
    Il est vrai que tout élection polarise des opinions et que cette e polarisation n’est pas en elle-même favorable aux médiations nécessaires .Mais permettez moi d e vous dire que le souci familial est en fait est aussi le souci du social et de l’écologie bien comprise ; la premier loi sociale en France d e 1841, interdisant le travail des enfants venait de l’initiative de catholiques légitimistes, qui mettaient très haut la famille traditionnelle ? Préserver ou faire vivre la famille comme communauté naturelle et si possible harmonieuse, c’est à dire ayant le souci de résister aux difficultés et aux égos dévastateurs, c’est aussi favoriser l’économie.
    Une famille est le cadre naturel de la solidarité économique qui permet de traverser le s épreuves dues à la crise, la guerre, le s persécutions, elle est un capital confiance qui dynamise ses membres. Rappelez vous comment nombre de familles ont su rester unis pendant la guerre avec de faibles moyens s, mais faisant jouer les solidarités é entre cousins et plus. Et si la crise est si dure aujourd’hui, c’est bien du aussi à la rupture de ce s liens familiaux et à cet individualisme sournois, dénoncé par J.C.Michéa, cette destruction de la « Common Decency » qu’il dénonce, vient de ce modèle de consommateur que la gauche et la droite nous mettent en exemple.
    Si la crise s’aggrave, ce qui est bien possible, qui nous sauvera d’elle, sinon les familles, cela a déjà commencé. ?
    Maintenant si vous considérez les ordres monastiques comme une famille, qui a vocation à s’élargir au monde, qu’y a –il eu d e plus respectueux de l’environnement et de création de richesse que ce moines qui ont mis en valeur notre payas ; Là aussi soutenir la famille, c’est retrouver le souci de préserver notre terre ;

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    1. Cher Henri, c'est... pire que ça. Tout se passe (presque) comme si un certain milieu catholique avait choisi Sarkozy, en vue de préserver ses intérêts patrimoniaux (en gros). Et que le choix de "la défense de la famille" comme thème principal venait après coup, pour justifier le choix dudit Sarkozy. Autrement dit, ce ne serait pas le critère qui déterminerait le choix, mais le choix qui déterminerait le critère.

      Encore qu'il y aurait à dire sur "la défense de la famille", et sur ce qu'on met dedans. Un exemple entre cent: remettre en cause les congés maternité, c'est bien ou néfaste, pour la famille? Ou encore: banaliser le dimanche, c'est bien ou néfaste, pour la vie familiale? Promouvoir les transports en commun, c'est bien ou néfaste, quand on a des enfants? Etc.

      Notez bien qu'une fois que j'ai posé les questions, il reste à y répondre, ce qui est moins facile. Mais quand vous me citez 1841, je vous réponds qu'il y a eu un grand nombre de 'droites', et que Sarkozy ne représente pas celle d'il y a 171 ans.

      Je reconnais bien volontiers que lorsqu'on est catholique, en 2012, on peut aisément voter pour Sarkozy et son équipe. Mais je dis qu'on peut tout aussi valablement voter contre eux.

      Pour ce qui est de l'écologie, c'est encore plus simple. Grosso modo les gens ne sont pas prêts à remettre en cause leur mode de vie, parce qu'il faudrait faire des efforts pour limiter la consommation de ressources rares. Du coup, ces ressources s'épuisent encore plus vite - un jour ce sera fini, et notre (?) mode de vie se prendra une grosse claque.

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    2. Puisqu'on parle de 1841, Sarkozy n'est surement pas le Docteur Villermé (que les catholiques ne citent jamais, il n'y a plus que les trotskos pour prendre la défense de ce catholique légitimiste).

      Plus sérieusement et contrairement à vous, autour de moi je vois beaucoup de gens faire des efforts pour limiter les transports solitaires en automobile ou emprunter le vélo, faire attention au gaspillage de l'eau (banir les bains et ne prendre que des douches), utiliser des revêtements isolants, éteinde l'électricité, manger plus sainement etc... Ce sont de petits gestes, certes, mais qui permettront de sauver la planète. C'est tout un mode de vie qui est à repenser.

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  22. Cher Webmestre suite,
    Maintenant je ne veux pas rentrer dans la querelle des allocations aux démunis, ni de la dépendance que cela peut créer, Ces allocations peuvent se justifier si elles sont conçues dans ce cadre de la famille élargie, non comme un « panem et circenses » pour flatter les égos individualistes. Elles existent e déjà mais c e n’est pas leur extension indéfinie qui tirera de leur solitude infinie les personnes âgées, les cassés de la vie, mais bien aussi le rayonnement e la parole d e l’Evangile l inscrit sur les visages de leurs descendants : ‘l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de >Dieu ; »
    Je vous signale que c’est une des tentations majeures que le diable adresse au Christ et reprise par le Grand Inquisiteur de tout poil, qui nous menace. . Et n’oubliez pas qu’on n’achète pas notre liberté, comme le voudrait ceux qui aujourd’hui jouent de ce registre. Voulez vous un exemple, pensez à l’allocation pour la rentrée scolaire !

    Maintenant je reconnais volontiers que cette action de reconversion, qui nous fait retrouver la famille et le mariage, - regarder Sonia et Raskolnikov dans Crime et châtiment, sans Sonia , qui refonde une famille avec lui, le héros n’ a plus la force de sa rédemption -- c’est à dire l’engagement de l’homme et de la femme à se donner pour le meilleur et le pire à vivre leur vie sous le regard d’autre chose qu’eux-mêmes, , ne peut être transmis par simplement par une bataille électorale et que certaines crispations peuvent sembler décalées ou même pharisiennes, mais n’oubliez pas que la famille humaine, et celle qui nous rattache à celle d’en haut est la réalité inaltérable , qui donne sens à nos engagements dans la cité et qu’elle est actuellement gravement menacée, dans son fondement, dans sa durée, dans sa complémentarité féconde, à gauche toute ,et à droite parfois aussi , et que la défendre n’est pas un acte de conservatisme social, mais bien un acte de solidarité pour tous, et c’est aussi, à mon avis, ce que demandent consciemment ou non, tous ceux dont nous croisons le regard si triste aujourd’hui et qui galèrent. Bien sûr cela dépasse tout slogan et demande peut-être de remettre l’accent sur l’accueil avant le triomphe de nos idées, mais je laisse cela à chacun d’en décider.

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