samedi 3 septembre 2011

Pas de fenêtres sans murs - ni de murs sans fondations

Campagne 2008 de l'Eglise catholique:
des signes, des pistes, un tâtonnement.
L'éclairage sera-t-il suffisant?
Jean-Marie Guénois n’y va pas avec le dos de la cuillère! on l’a connu plus diplomate du temps où il dirigeait l’information religieuse à La Croix. Il est depuis passé au Figaro, son ton s’est libéré et voici le titre du dernier billet, sur le blog qu’il y tient : «L'Eglise de France veut-elle encore transmettre sa foi?». Jean-Marie s’avoue (ou se revendique?) «très perplexe» face à la réforme de la catéchèse que les évêques de France lancent à la rentrée. C’est que l’accent serait mis sur la sensation plus que sur l’intelligence. «Pas certain», nous dit Jean-Marie Guénois, que l’Eglise veuille transmettre sa foi «au sens intellectuel». Les outils pédagogiques présentés évoquent les «communautés» sans vraiment nommer l’«Eglise catholique», ils s’adressent à des «chercheurs de Dieu»: sans leur apporter de réponse?

Si je vous en parle, c’est que les critiques de Jean-Marie Guénois font écho à ma propre expérience, assez lamentable, d’ex-gamin des années 70. Ce que Guénois dénonce aujourd’hui, je l’ai vécu par miettes il y a trois décennies au moins.
Première miette. C’est l’année de ma première communion, pour l’occasion mes parents m’ont inscrit au catéchisme. Nous sommes assis sagement, une dame dit «Jésus est ton ami», elle distribue une feuille, chacun doit se dessiner avec ses copains – fin de la séance. Nous étions petits mignons et bien élévés, tout de même, d'une semaine l'autre, on trouvait ça neuneu. (J’apprendrai bien plus tard que ‘Jésus’, c’est le ‘Christ’ que mes parents m’indiquent dans les églises: ils m’y emmènent à l’occasion, mais le guide bleu à la main.) – Et puis: une autre dame est venue pour nous préparer à la confession (késako?), et nous remet un formulaire à remplir, j'avais coché 'NON' à adultère, ma mère tombe dessus, elle m’interroge interloquée - bien sûr que je ‘sais’ de quoi il s’agit: adulte, adultère! Mes parents n’ont pas ri à ce mot d’enfant, fini le caté.

Miette encore: arrive le jour de ma première communion – nous sommes debout en rang d’ognon. A l’autel, le prêtre s’est armé d’un couteau à pain, les enfants défilent et à chacun il remet une tranche de la baguette qu’il a consacrée. Ça va être mon tour, mais..?! c’est ma bonne grand-mère qui a remonté la file, elle m’attrape et m’extrait de l’Eglise («Viens, on s’en va»).

Miette, enfin: mon grand frère fréquente l’aumônerie du lycée (plus exactement: il fréquente une fille qui fréquente l'aumônerie). L’aumônier prône dialogue et connaissance des autres – il emmène son monde visiter la synagogue. Ma mère s’étonne: et pourquoi pas l’église? Le prêtre lui répond que c’est en premier lieu aux parents d’y accompagner leurs enfants. (Le frangin, que je salue au passage, a depuis viré lambertiste, canal historique – la Gay Pride est par exemple pour lui une «tentative bourgeoise de corruption des mœurs ouvrières»).

Épilogue : je suis tombé un peu par hasard, des années après, sur un prêtre, qui aurait aussi bien pu me parler d’abord du combat de Monseigneur ou de la crise de l’Eglise? mais qui m’a plutôt expliqué que ‘Dieu’ n’est pas une sensation, que la foi a un contenu, qui m’a appris le Notre Père – ah! le brave, l'excellent homme de Dieu! j’avais 30 ans passés, il était temps.
Bref, j’ai déjà été victime, et ma génération avec moi, de ce que Jean-Marie Guénois exprime ainsi : l'Eglise serait en France «incapable d'exprimer l'essentiel ce qu'elle croit dans une langage simple, accessible à des enfants». Et pourtant: «vingt pages suffiraient» dit-il, quelle qu’en soit la forme, pourvu qu’elles exposent la vérité catholique. Au lieu de quoi, lisons-nous dans Le Figaro, «la catéchèse n'est plus d'abord conçue comme un enseignement avec des contenus à transmettre, mais comme une ‘initiation à l'expérience chrétienne».

Cette nouvelle catéchèse «préparée depuis cinq ans», ressemble décidément à un remoulinage de celle de mon enfance, avec sans doute un double malentendu:
  • D’une part des prêtres ayant reçu les fondements de la foi sur les genoux de leur mère, pensant devoir amener les jeunes catholiques à ‘interroger’ leur foi (témoigner de leur foi, grandir dans leur foi, partager leur foi: etc).
  • D’autre part des parents dont la religion est un souvenir d’enfance, comptant sur quelques dizaines d'heures de catéchèse extérieure pour transmettre à leurs enfants une foi qui n’a aucun sens à la maison.
Autrement dit: les uns voulant ouvrir des fenêtres sans prendre en compte qu’il n’y a seulement plus de murs – les autres voulant qu'on leur construise des murs (solides de préférence) mais refusant d'en poser les fondations.

14 commentaires:

  1. Cher Webmestre, je bois vos paroles, j'ai vécu le même genre d'expérience à part que vous êtes beaucoup plus persévérant que moi.

    Tout ça m'a tellement "gonflé" que j'ai tout envoyé paître!

    La seule question qui me préoccupe: que va-t-il rester de notre religion? et ce ne sont pas les gentils défilés des JMJ, BC-BG et tout et tout, qui me donnent une once d'optimisme, même si ça reste sympathique mais tellement bêtifiant. Pardon si je suis trop franc! Je le ferai plus!

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  2. C'est au fond un peu comme ces parents qui déplorent que leurs enfants n'apprennent pas La Marseillaise à l'école! mais qui n'entendent pas la leur enseigner eux-mêmes... ni même la connaitre tout court. "Allons Enfants de la Patri-i-e... le jour de Gloire-e-e euh... pom-pom-pom..." Ca s'arrête là.

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  3. S'il vous plait Mr Webmestre arrêtez avec vos vannes dignes de l'almanach vermot.

    L'histoire de l'adultère est apocryphe car tout le monde (et moi le premier) l'a racontée à sa façon pour faire rire les copains. Personne n'a jamais vu une maman catéchiste se livrer à de pareilles pitreries.

    Idem en ce qui concerne la communion. Jamais un prêtre (meme parmi les plus avancés) n'aurait consacré une baguette de pain levé et encore moins l'aurait tranchée avec un couteau. Je vois encore moins la grand-mère extraire un enfant de la file des récipiendaires ; ne serait-ce que parce que les bourgeois n'aiment pas provoquer des scandales. Pensez un peu à la "tehon" de l'enfant ainsi (mal)traité devant ses petits camarades. bref tout celà est invraisemblble.

    Ce sont des calembredaines que les intégristes répètent inlassablement depuis 1968.

    Enfin je ne vois pas bien (ou plutôt je vois trop bien) ce qu'il y aurait de contestable à emmener les enfants visiter une Synagogue. J'avais cru comprendre que Jésus était Juif et que le christianisme dérivait du judaïsme. Le Bienheureux Pape Jean-Paul II n'appelait-il pas les Juifs, nos "frères ainés dans la foi". Dans notre paroisse nous emmenons systématiquement les enfants du catéchisme visiter la Synagogue voisine et ils se montrent toujours très intéressés(je sens déjà poindre la contradiction rageuse).

    Enfin Mr Webmestre devrait se mieux renseigner : où a-t-il vu un "lambertiste" dénigrer la gay-pride ?

    PS bien entendu je pense que Mr Webmestre (dont je connais les méthodes) s'abstiendra de publier mon intervention et va se fendre d'un communiqué vachard.

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  4. @ l'anonyme de 00H12: Je ne peux que vous répondre que tout est réel (c'est arrivé) et personnel (c'est arrivé... à moi).

    Je répète: l'adultère figurait bien sur le formulaire. Enfance... enfant. Adultère... adulte? C'était pour moi une évidence. -- Cette communion à la baguette a bien existé, et ma grand-mère aussi, qui me l'a épargnée. -- Enfin, visiter la synagogue pose pas de problèmes, pas plus que le temple ou la mosquée. Dans le cas de mon frère, c'était pensé comme un enrichissement au-delà de sa propre culture. Or sa "propre culture" religieuse, qui aurait été le catholicisme, il ne l'avait pas.

    Enfin, oui, mon frère est trotskyste "à l'ancienne".

    Ces quelques réponses ne constituent pas un communiqué, et n'ont rien de vacharde. Je comprends que mes souvenirs vous déplaisent (à moi aussi!) et j'imagine que c'est là l'origine de votre ton très agressif? tant pis, je publie: il faut bien que vous vous exprimiez.

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  5. @ l'anonyme de 00h12. Le coup de la baguette de pain est authentique : cela se faisait encore quand moi-même j'étais petit (j'ai 25 ans) et qui sait si cela ne se fait pas encore ici ou là aujourd'hui...

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  6. Allez hop ! mon témoignage .....
    C'était en 1968 ou 1969 à Marseille, dans l'église de Pont de Vivaux : église moderne s'il en est, déjà par son architecture pour l'époque....
    J'avais donc 9 ans, mon frère 11 et nous assistions comme tous les dimanches à la messe avec notre mère .
    Pendant le sermon que nous n'écoutions pas mon frère et moi, notre mère se lève subitement, nous prend par la main, et nous entraîne vers la sortie ! nous traversons alors l'église comble dans un silence glacial : le prêtre s'étant tu !

    L'explication ? depuis le début de son sermon, le prêtre demandait de prier pour les
    " pauvres' nord-vietnamiens ....

    Maman a du caractère !

    C'est curieux, mais je n'ai jamais oublié cet épisode !


    Mortimer

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  7. Pour en rajouter une louche à ce que dit Mortimer.
    En 1961, j'étais à la Messe avec mes parents dans une église de Grenoble.
    Le Prêtre nous a demandé de prier pour nos frères algériens. Il ne s'agissait bien sûr pas des harkis, mais de ceux du FLN. Nous nous sommes levés avec un bel ensemble et sommes partis en renversant quelques chaises.
    J'ai plein d'autres exemples mais n'abuserai pas. J'ai fait mes études dans un collège catholique réputé. On y sentait déjà poindre la déliquescence spirituelle qui a suivi.
    Jean-Claude Meot

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  8. @ Anonyme de 00h12

    J'espère, cher Anonyme de minuit 12 Dr. Schweitzer, que vous aurez apprécié combien notre bon Webmestre s'est montré libéral avec vous, quoique vous l'eussiez ni plus ni moins traîté de menteur, sans écrire le mot, ce qui est quand même bien inapproprié le concernant, n'en convenez-vous pas, depuis le temps que nous le connaissons?

    Si vous me le permettez, inappropriée également votre leçon de morale sur "Jésus était juif", quant au christianisme qui "dériverait" du judaïsme, je ne vois pas ça comme ça non plus! Bref!

    Ce que nous révèle amicalement notre Webmestre de son frangin, m'est en revanche très sympathique. Bon sang ne saurait mentir et je vois dans ce trotskysme-lambertisme "à l'ancienne" (oh! quelle délicieuse formule!)
    un côté "tradi." qui est loin de me déplaîre!

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  9. Cher webmestre,

    Je touche enfin à la raison pour laquelle j'ai du mal à comprendre les traditionalistes : je n'ai pas fait la même expérience qu'eux. J'étais élevé chez des soeurs qui avaient gardé un côté "à l'ancienne", mais un côté seulement : c'étaient des soeurs, elles ne pouvaient pas se refaire.

    Lorsque j'ai fait ma première communion, on m'a donné un enseignement très systématique sur le sens du nom, la figure de Moïse et la manière dont elle conduisait très directement à Jésus-christ. Ce faisant, on n'en a pas moins stimulé notre créativité: nous étions quatre communiants (pas quatre bacheliers), et nous devions écrire un texte sur le sens du sacrement que nous allions recevoir, que nous devrions lire pendant la célébration.

    Collégien, j'ai eu beau avoir pour professeurs une dame catéchiste et un frère qui s'est défroqué sans jamais perdre la foi, que du solide ! Par exemple, après la séance de lecture de l'actualité, lecture suivie du prophète Isaïe. Il faut dire, surtout avec la dame catéchiste, que nous lui avons donné du fil à retordre : elle a dû subir le torrentiel et son ami d'enfance (ami encore aujourd'hui) qui interrogeaient la Foi de fond en comble et qui ne laissaient rien qui ne fût dévalisé. Dans le genre, j'ai refusé de faire ma profession de Foi l'année convenue parce que j'avais des doutes de conséquence et que je ne voulais pas me parjurer en faisant un acte de pur conformisme sociologique et bourgeois. Quand mes doutes se sont dissipés, j'y suis allé sans état d'âme, si ce n'est un sentiment absolu d'Union à Dieu. Dommage que le prêtre, dans son sermon, nous ait fait la pub de chez renault en lien avec le thème adopté pour la profession de foi:
    "Une clef, deux clefs, trois clefs, mais quelle est la vraie ?"
    Je reconnais, pas terrible, le thème, et puérile, et infantilisante, cette manie imbécile d'assigner des thèmes à des cérémonies ou des années dans les diocèses, qu'ont adoptée depuis quelque temps prêtres et évêques.

    Pour compléter ma pensée, je dirai que l'existentiel ne me paraît pas incompatible avec le dogmatique. L'existentiel sans le dogme, c'est notrevie qui devient un bateau vagabondanten flottant sur la mer des choses. Mais le dogme sans l'existence, c'est l'assurance tous risques de la psychorigidité.

    N'oublions pas que le catholicisme est une triple pyramide propre à combler notre passion de demeurer :

    -il nous explique sans marge d'incertitude ce qui se passe depuis la Création du monde jusqu'à l'apocalypse ;

    - nous avons un clergé qui monte en flèche de cathédrale du simple curé de base au souverain pontife ;

    - nous avons enfin une famille qui est composée de tous les membres morts ou vifs de l'Eglise militante, souffrante et triomphante.

    Nous vivons dans une pyramide, il faut bien que l'expérience nous fasse un peu prendre l'air !
    "Felix culpa !
    Un astrologue hindouiste me disait que le péché originel était une expérience... nécessaire.

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  10. Peregrinus [repris de FECIT]4 septembre 2011 à 21:15

    Bonjour,

    Je tiens à dire, ayant connu le catéchisme dans les années 1990, que votre article, malgré les protestations de quelques anonymes du Métablog, me paraît parfaitement juste et ne relève aucunement du délire ou de la calomnie "intégriste". Je peux même vous confirmer que les choses n'avaient guère changé dans les années 1990.

    Je me souviens d'une séance mémorable (je devais avoir huit ou neuf ans) où les animatrices-catéchistes, ayant réuni tous les groupes un peu avant Noël, avaient demandé à chacun d'écrire sur un bout de papier ce que cette fête lui évoquait. Je m'étais senti un peu seul pour avoir écrit "Jésus" sur mon papier (pourtant je n'étais pas particulièrement pieux). Je me souviens aussi d'avoir fait une quantité assez considérable de découpages et collages.

    J'ai chez moi un manuel de catéchisme très officiel destiné aux 6e (Il s'appelle Jésus, je crois), daté des années 90 et pourvu de tous les Imprimatur et Nihil obstat possibles. On y apprend qu'il ne faut pas casser la figure à ses petits camarades en jouant au football (ce qui est très vrai au demeurant). On y donne largement la parole à des enfants réels ou inventés pour l'occasion, qui font part de leur "expérience" ou posent des questions. Ainsi, on a la question "Mais qu'est-ce que les chrétiens ont de plus que les autres ?" : question qui demeure sans aucune réponse d'un bout à l'autre du manuel. Le tout agrémenté de dessins bêtifiants et de bandes dessinées dont je préfère ne rien dire.

    Je crois même pouvoir dire que la situation n'a pas beaucoup changé. J'ai un peu fait le catéchisme dans une aumônerie "ordinaire". Quand j'entends des 4e qui ont fait leur communion solennelle (et communient systématiquement à la messe) me répondre que Notre-Seigneur n'a historiquement jamais existé, je me demande ce qu'on a bien pu leur apprendre. Fort heureusement, cette aumônerie refuse d'utiliser les manuels, ce qui m'a au moins laissé un peu de liberté pour faire moi-même mes propres fiches (il n'empêche que j'ai eu quelques ennuis pour avoir rappelé avec insistance que la messe était un sacrifice et qu'il convenait de s'en souvenir : on m'a reproché de vouloir "imposer Vatican I" !).

    Bon et saint dimanche à vous,

    Peregrinus

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  11. [Que le "webmestre" ouvre son propre blog, au lieu de profiter de l'audience de l'abbé de Tanouärn, ou qu'il aie au moins la gentillesse de prévenir, dès le haut de la page, qu'il compte apporter sa pierre à l'edifice (une sorte de "warning" bienvenu !). ]

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  12. Rien qu'au vocabulaire employé on sait qui est l'anonyme de minuit 12.

    Dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es et à lire ce genre de phrase toutes faites "Ce sont des calembredaines que les intégristes répètent inlassablement depuis 1968." on comprend aisément !

    Mais comme il ne faut pas se fier aux apparences, on lit tout et tout confirme ce que l'on savait déjà...!

    En effet, seuls ceux qui utilisent couramment la propagande et le mensonge peuvent la soupçonner chez ceux qui disent le contraire de ce qu'ils affirment...
    Et seuls ceux qui ont déjà usé de quelque chose peuvent avoir l'idée même de cette chose...

    Puisse Dieu guider le cheminement de cet anonyme pour lui faire comprendre que, comme l'a dit Notre-Seigneur Jésus-Christ, "La VÉRITÉ vous rendra LIBRES".

    Soyez assuré de mes prières pour votre conversion.

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  13. A l'anonyme du 5 septembre à 1h3,

    Il y a vraiment des gens sympathiques et qui savent profiter de l'hospitalité qu'on leur offre... pour insulter le maître d'hôtel !

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  14. Alors maintenant, j'espère que vous tous qui déplorez le catéchisme vide et gnan-gnan (et comme vous avez raison car j'ai vécu les choses comme vous : le curé appelait la police car nous, jeunes, distribuions des tracts contre l'avortement, ou refusait de me donner la communion tant que je resterai à genoux. Quant à l'évêque du lieu, il traitait Mgr Dominique Lebrun -à l'époque 17 ans- de "bébé encore au biberon" parce qu'il voulait faire de l'apostolat auprès des jeunes avec le chapelet...etc.etc.) oui, j'espère que vous tous à présent, vous allez faire le caté dans vos paroisses pour reconquérir les jeunes coeurs CAR ON EMBAUCHE ! AU SECOURS ! Ce qui est formidable maintenant, c'est que c'est POSSIBLE ! il n'y a tellement plus personne et les curés sont tellement occupés par des réunions que plus personne ne se mêle de vous tirer dans les pattes. Alors ALLEZ-Y! les jeunes meurent de soif de Dieu.
    Une bonne femme, mère de 6 enfants dont 3 JMJistes, 2 servants de Messe et 1 rédactrice de "Magnificat" chez Fleurus-Mame.
    Allez, il y a de la joie. L'Esprit-Saint nous appelle.

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