dimanche 15 juillet 2007

Lettre à nos Amis - n°7 - Juillet 2007

Chers Amis,

Malgré la torpeur estivale, nous avons beaucoup de raisons de nous réjouir ces temps-ci.

Le Motu proprio sur la messe traditionnelle, désormais « libérée » comme dit Jean Madiran, a enfin été rendu public le 7 juillet. Et le 10 juillet c’est un autre document (de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi) qui contribue à « corriger Vatican II » en réaffirmant très clairement qu’il n’y a qu’une seule Eglise du Christ : l’Eglise catholique romaine.

Ces deux textes doivent être rapprochés. Ils manifestent l’un et l’autre un retour clair à la tradition des papes ainsi que l’indique le titre du Motu proprio : Summorum Pontificum Cura. Benoît XVI énumère ces papes : saint Grégoire (le fondateur du rite « grégorien »), saint Pie V (le restaurateur de ce rite) et saint Pie X. En parlant de ce dernier, n’oublions pas que nous allons fêter au mois de septembre prochain, le centenaire de l’encyclique Pascendi dominici gregis (1907), par laquelle il a condamné le modernisme. Au Centre Saint-Paul, nous fêterons cette occurrence dignement, avec d’autant plus de joie que Benoît XVI qui avait tenu, lors de son intronisation, à revêtir le pallium de saint Pie X – qu’il avait expressément fait demander –, assure aujourd’hui la continuité. Mais l’action antimoderniste du Pape actuellement régnant ne doit pas nous faire oublier les difficultés de notre propre combat. Avec ce Motu proprio, nous entrons dans une nouvelle phase de l’histoire de la restitution aux fidèles catholiques du rite traditionnel. La volonté du Pape est claire. Mais les Evêques, en particulier en France, ont bien du mal à l’admettre et à la recevoir pour ce qu’elle est.

Quel est le rôle de l’Institut du Bon Pasteur en ces circonstances ?

Avant tout, expliquer la véritable pensée du Pape sur le rite traditionnel, et montrer que la réception dominante du Motu proprio (si clair en lui-même) est trop souvent partielle et partiale.

Grâce à Benoît XVI, nous avons désormais les moyens de nous battre. Lorsqu’on pèse les formules du Motu proprio, on constate qu’il instaure, pour tous les fidèles catholiques, un droit opposable à la messe traditionnelle. Il nous faut faire valoir ce droit. Aidez-nous, en nous envoyant les adresses de ceux dont vous savez qu’ils sont sensibilisés à ce combat. A chacun de ceux qui reçoivent cette lettre, je propose un geste simple : nous renvoyer une, deux, cinq, dix adresses parmi vos proches ou vos amis de ceux qui seraient susceptibles d’être intéressés par la décision que vient de prendre le Pape.

Le combat pour la restitution des formes de la Tradition catholique aux fidèles continue plus que jamais, sur une autre échelle. Les résultats de cette petite révolution spirituelle ne seront pas immédiats. Mais l’acte Summorum pontificum devrait créer dans l’Eglise un gigantesque courant d’adoration, grâce au rite traditionnel qui, dans le silence de l’action sacrée, porte spontanément chacun à l’offrande intérieure.

Abbé Guillaume de Tanoüarn +


Plus que jamais nous avons besoin de vos dons.
Nous avons besoin, comme je vous l’expliquais à l’instant, de développer notre fichier pour envoyer largement cette lettre. Veuillez libeller vos envois à :
Centre Saint-Paul / 12, rue Saint-Joseph / 75002 Paris.
Par avance, merci !


Les Sacrements au Centre Saint-Paul

Cette année, nous avons assuré le catéchisme auprès de 41 enfants et 13 adultes en Région Parisienne. En Ile-de-France (Centre St-Paul, Tournan-en-Brie, Mantes) : 12 Baptêmes dont 3 adultes, 14 Premières communions, 3 Communions solennelles, et quelques franciliens étaient parmi les 35 onfirmés de Bordeaux.

Intention de prière

Cinq diacres seront ordonnés prêtres pour l’Institut du Bon Pasteur à Bordeaux, le 22 septembre prochain.


Premières communions du Cours Saint-Benoît (Saint-Aquilin de Pacy)